logo mdt lecube new

  • Accueil 1

    Le Cube est une résidence de création, de production, de diffusion et de médiation, ouverte à toutes les pratiques artistiques et culturelles, adossée à des espaces de présentation et d’exposition.

  • Accueil 2

    La Maison de la Tour présente des artistes reconnus ou en devenir, diffuse des œuvres de création, crée des événements artistiques de qualité.

  • Accueil 3

    Tout au long de l'année, la Maison de la Tour exposent des créateurs d'art contemporain

  • Accueil 4

    La Maison de la Tour présente des artistes reconnus ou en devenir, diffuse des œuvres de création, crée des événements artistiques de qualité.

du 4 décembre 2015 au 10 janvier 2016

Myette Fauchère photographe

888 : 8 artistes / 8 lieux / 8 départements

En partenariat avec la MAPRA, FOCUS Biennale de Lyon 2015

Myette Fauchere piedsMyette Fauchère expose à Valaurie des photographies appartenant à trois séries : « Portraits caméléon », « Pieds » et « Zoo ». Depuis 2003 elle s’intéresse aux textiles africains, et aux rituels qui les accompagnent ; elle a photographié en noir et blanc au Mali des tissus traditionnels destinés à l’élaboration, par des tailleurs, de costumes de fête. Le succès rencontré par ces photos l’a incitée à poursuivre ; attentive à l’uniformité de tissu porté par une même famille, elle a fait poser des groupes familiaux tous vêtus ainsi devant un fond du même motif, cette fois en couleur. C’est ainsi que sont nés les « portraits caméléons », figuration d’un corps collectif hybride : les personnes photographiées se fondent dans l’accumulation de motifs d’une grande force graphique. Le spectateur doit déployer une activité visuelle entre fascination, comparaison, repérage. A la Biennale de Dak’Art elle a travaillé avec de jeunes créatrices qui composent les motifs et tissent sur place (alors que certains tissus africains sont fabriqués en Europe !).
Myette Fauchere Portraits cameleonsAu festival des Textiles extraordinaires de Clermont-Ferrand, elle a fait une série sur les tissus à carreaux.
Myette Fauchère se reconnaît une parenté avec Annette Messager, Armand, Boltanski. Elle a fait usage d’autres matériaux, comme dans la série « Pieds » où l’accumulation de chaussures constitue une sorte de portrait de société. Elle évolue vers des sujets en volume : projets de compositions avec des gants de travail, des peluches. Toujours dans une accumulation où se dessine un portrait. Evelyne Rogniat

du 4 décembre 2015 au 10 janvier 2016 - du mercredi au dimanche de 14h à 18h. Fermeture du 20 décembre 2015 au 5 janvier 2016 inclus
Visite possible sur rendez-vous

du 30 octobre au 29 novembre 2015

Stéphanie Lehu

Paysage Refuge

Restitution d’une résidence au Cube

Stephanie Lehu-1L’exposition entremêle les différents temps de la résidence au Cube. Les images archaïques du sténopé côtoient les pixels des photographies numériques et se mélangent aux instantanés du Polaroïd. L’ensemble des photographies explore des notions contraires : noir/blanc, positif/négatif, proche/lointain, plein/vide, intérieur/extérieur, terre/ciel...

Ici, le spectateur n’est pas face à l’œuvre, mais plongé à l’intérieur de l’œuvre elle-même. Il est invité à marcher entre les paysages suspendus. Entre ces lieux refuges, animés du souffle de ceux qui les ont capturés. D’ailleurs, « eux », on les retrouve un peu plus loin. Mais peut-être ne se reconnaîtront-ils pas ? Les visages éthérés, aux contours indéfinis semblent fuser dans les fibres de l’intissé. Ce matériau, flottant, vaporeux, aérien, s’oppose aux lourdes plaques de béton disposées à même le sol. Les motifs végétaux - branches ou racines ? qui s’étendent sur chaque plaque, rappellent tout comme les visages, des taches d’encre noire. Ces masses sombres déployées sur fond blanc révèlent le vide.

Stephanie Lehu-2Le vide, le plein, il en est question dans les paysages parcourus, tantôt en positif, tantôt en négatif. Ces images imparfaites, rappelant une intériorité onirique, ne laissent subsister que les traits essentiels. Cette dimension onirique, on la retrouve dans la constellation des Polaroïds aux couleurs délavées, presque étouffées. Là encore, les imperfections sont visibles. Mais ces images ne sont-elles pas plus proches de ce que j’ai ressenti ? Etre dans le paysage, c’est en faire l’expérience. Etre ébloui, sentir le vent caresser sa peau, être dissipé par un son inattendu. C’est aussi en capter les impressions changeantes et les frémissements. Car le paysage est vivant, toujours en mouvement. Et ces vibrations imperceptibles, la photographie ne peut jamais pleinement les saisir.

Du 30 octobre au 29 novembre 2015 - du mercredi au dimanche de 14h à 18h
Vernissage le 30 octobre à 18h30

 

les 17 et 18 octobre 2015 dans le cadre de l’événement DÉTOURS

Le collectif Dardex

REFONTE – Installation

Dardex harponREFONTE est une série de pointes de lances et d’armes rudimentaires, de différentes tailles et alliages, réalisées à partir de différents matériaux récupérés sur des déchets d’équipements électriques et électroniques. Les déchets métalliques sont ensuite fondus puis coulés dans des moules, reprenant ainsi les techniques millénaires de la fabrication d’armes primitives, composées d’alliages de cuivre, d’aluminium et d’or.
Entre archéologie contemporaine et geste anachronique, ces armes proposent une refonte de nos sociétés industrielles, une évocation post-futuriste nous rappelant la fragilité de nos systèmes et l’implication guerrière de l’Humanité.
Le collectif Dardex, a été fondé en 2003 par Quentin Destieu et Sylvain Huguet alors étudiants à l’école supérieure d’art d’Aix-en-Provence.
Explorant les média actuels, ils développent en collaboration avec différents artistes et chercheurs des installations et des performances multimédia, utilisant l’interactivité et le jeu. Leur stratégie artistique est axée sur des idées d’appropriation et de détournement de matériaux existants. Leur travail questionne un monde saturé par les médias et la technologie, explorant les frontières et les relations entre technologie et culture populaire.

Pour en savoir plus : lien vers le site Détour numérique
Les 17 et 18 octobre 2015 dans le cadre de l’événement DÉTOUR

Du 7 au 25 octobre 2015

Lynn Pook

A FLEUR DE PEAU –  installation audio-tactile

Lynn Pook Installation 2003A FLEUR DE PEAU propose de vivre une expérience déroutante mêlant le sonore et le tactile. Votre corps devient le lieu privilégié d'une oeuvre intime, sensible et éphémère. Une composition sonore spatialisée décrit des trajectoires vibrantes à même le corps qui se trouve comme sculpté par les sons.
A Fleur de Peau est la première installation audio-tactile réalisée par Lynn Pook en 2003. Elle marque le début de ce travail original et inouï qui introduit le toucher comme une forme esthétique.
Cette exploration se place dans une réflexion critique sur l'extension des moyens de communication à distance au dépend de la relation directe entre les individus qui implique de façon plus complexe notre système sensitif.
Les oeuvres audio-tactiles sont des sortes de "béquilles" ou de  "machines" à toucher rappelant certaines esthétiques de laboratoires ou de centres de bien-être à l'aspect rétro-futuriste.
A fleur de peau 2003 : Deux cabines en tissus clair laissent apparaître en ombre portée un entrelacs de fils conduisant à un corps dressé, presque immobile, faisant penser à une image tout droit tirée des films expressionnistes allemands.
durée : 20 min (comprenant l'équipement et le passage de 2 personnes)

& ORGAN – entrée en résidence / exposition du projet

lynn pook OrganORGAN est un projet d’installation visuelle sonore et tactile. Plus je m’en approche et plus je fais partie d’elle. Ou bien ferait-elle plus partie de moi ?
ORGAN est un relief organique composite d’où émane des sons vibrés. Plus je m’en approche et plus je fais partie de ce paysage. Ou bien ferait-il plus partie de moi ?
ORGAN, c’est une invitation à s’approcher de soi, à se parcourir soi-même, à se promener dans son enveloppe, dans son « sac de peau », à faire le tour de ses cellules dans un voyage ludique, plutôt contemplatif, voir méditatif. Loin des vitesses supersoniques et des flux internet, ORGAN est une oeuvre de la lenteur, du minuscule et du proche.
Lynn Pook installation Substance sonC’est une sculpture relationnelle mettant en jeu non seulement la vue et l’ouïe des spectateurs, mais aussi le toucher à travers une implication corporelle dans son entier. La peau en est l’interface principale de transmission, la membrane à travers laquelle transite pour qui prendra le temps cette expérience déroutante faite de sons-vibrations. C’est une expérience intime et douce toute en creux et en pleins. Composé d’une population d’objets audio-vibrants ayant chacun une personnalité formelle, acoustique et tactile singulière formant une polyphonie spatialisée.
ORGAN invite le public à se (dé)placer dans, se blottir contre, enlacer un paysage audio-tactile dont il peut modifier l’organisation en déplaçant les objets qui le composent. Parfois actif, parfois passif, le spectateur s’organise entre, sur et sous les objets et devient partie prenante de cette matière sensible.

Du 7 au 25 octobre 2015 du mercredi au dimanche de 14h à 18h
Les 17 et 18 octobre dans le cadre de "DÉTOURS"
logo-twitter bande logos bas MdT 01 bande logos bas MdT 02 bande logos bas MdT 03 bande logos bas MdT 04 bande logos bas MdT 05 logo-facebook