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2024 - de février à mars

Sortie de terre, résidence de Stéphanie Cailleau

Lors de mon exposition à la Maison de la Tour en février mars 2024, (du 2/2 au 31/3/2024) je vais présenter le projet Sortie de terre. La matière de cette installation en perpétuelle évolution a été élaborée en collaboration avec des organismes vivants tels que le micro-biote du sol, les racines végétales et les mousses des bois. En parallèle de cette exposition, je souhaite continuer de développer ce projet en expérimentant cette fois la collaboration avec des champignons. Aussi je propose ce travail de résidence en partenariat avec une champignonnière de la Drôme : Hensens Frères, situé à St Julien en Quint dans le diois.

Sortie de terre

L'installation Sortie de terre se compose d'une dizaine de robes aux motifs floraux, enchevêtrées de racines, de terre et de végétaux vivants. Ces vêtements aux proportions étirées (entre 2m et 3m50 de hauts) sont suspendus assez haut et prennent racine en contact avec le sol, qui est couvert de terre.

Installation Sortie de terre à la Galerie des 3 Lacs de l'université de Lille, janvier 2022.

Pour créer ces robes, j'interviens sur les vêtements de récupération par différentes étapes successives et j'interagis avec les micros-organismes du sous-sol qui vont décomposer les fibres de coton.Je travaille ensuite en coopération avec les végétaux dont les racines vont retisser une trame organique dans le tissu et maintenir une couche de terre à certains endroits du vêtement.

cailleau Détail jaune

Des mousses des sous-bois vivantes sont enfin implantées sur les parties terreuses des robes.
Entre matière vivante et matière morte, les silhouettes ainsi obtenues évoquent des entités intermédiaires entre le monde souterrain et la vie sur terre

cailleau détail mousse

Et les champignons...

S'il est une forme de vie aussi évocatrice de cette dualité, c'est bien le champignon, qui par son mycélium invisible à la surface, peut être si étendu sous terre. Ce que nous appelons communément champignon n'est que le fruit ou partie reproductrice de cet organisme sous terrain. Ne faisant pas partie du règne des plantes, le fonctionnement des champignons est complexe et souvent méconnu. D'autre part, ils peuvent être comestibles ou très toxiques, ce qui en fait un sujet de méfiance, d'ambivalence et de mystère. Voilà tout ce qui attise mon enthousiasme pour ces organismes et qui me pousse à vouloir les mêler à cette création !

Je souhaite donc expérimenter la colonisation de mes robes par les champignons, en commençant par les espèces dont on maîtrise la culture.Étant ignorante en la matière, je me suis donc rapprochée de producteurs de la petite vallée de Quint : Hensens Frères (voir pages de présentation ci-jointe). Ils seraient partant pour m'accompagner dans ce projet et mettre des robes en culture au sein de leur champignonnière, qui abrite entre-autres, pleurotes et shiitakes.

Restitutions

Ces expérimentations donneront lieu à une ou plusieurs ouvertures au public, exposition dans la champignonnière même. Un carnet de résidence sera tenu avec notes et dessins de l'évolution du processus.

Une vidéo time-laps, ou « image par image », témoignera de la progression de la colonisation des champignons sur les robes et pourra ''faire oeuvre '' pour les expositions à venir, au coté de l'installation Sortie de terre.

de mai à septembre 2023

Gretel Weyer : tradition et détournement

Naissance du projet

Le projet est venu d’une proposition de résidence au Cube à la Maison de la tour à Valaurie dans la Drôme. Cette région est riche d’un savoir-faire celui du potier. C’est autour de ce savoir-faire et de ce patrimoine que vient s’ancrer mon projet de recherche.
À distance (depuis Strasbourg) j’ai commencé à cartographier les différentes fabriques de céramique. J’ai ainsi pu me faire une idée du territoire.
J’ai ainsi pu lister et prendre contact avec différents interlocuteurs qui par la suite pourraient devenir des collaborateurs pour la création de futures oeuvres.

Mon projet se développe dans les archives de la maison Revol qui est une entreprise bicentenaire, possèdant un impressionnant patrimoine composé de 4000 mètres linéaires d’archives et plus de 21.000 objets. C'est dans ces archives que j'ai puisé des formes sur lesquelles m’appuyer pour les réinventer, les prolonger, les détourner.
Ce qui m'intéresse, c'est la capacité qu'ont les objets à porter leur propre histoire et à nous faire regarder le passé, tout en nous racontant une histoire singulière. Mon envie serait de bousculer les codes établis dans la volonté de regarder les choses sous différents angles. Questionner l'objet, le déconstruire ou encore détourner le sens du motif décoratif traditionnel, jouer sur les discordances, rassembler et faire cohabiter des langages et des époques différentes.
J’entrevois ce travail entre fiction et réalité, en utilisant un langage figuratif et une approche qui pourrait faire penser au surréalisme.

J’ai donc défini deux entreprises celle de Cliousclat et celle de Revol, deux musées la maison de la céramique de Saint Uze ainsi que la maison de la céramique de Dieulefit et l’association PMH une association en lien avec le patrimoine de la région.

Citation tirée du catalogue Poteries et potiers Cliousclat 1983.

« L’utilitaire attend la relève. Plus personne ne porte au champ le « pot du laboureur », et pourtant il se fa- brique toujours à la poterie. Plus personne ne remplit la seille du lait juste tiré, elle devient, le fond percé, vase a fleurs mural, le temps a lui seul change aussi la vie des formes. »

cave revol site
   Archives de la cave REVOL

Gretel Weyer Oeuvres issues du dossier page 0001

En savoir plus sur Gretel Weyer
Découvrir ses oeuvres

Interview de Gretel Weyer par QUI+EST à lire ici

PARTENAIRES DU PROJET DE RESIDENCE :

Revol                           logo drac grandest logo Région Grand Est

Novembre / décembre 2022 - Mai 2023

SOLILOQUES "à nos paysages perdus"

Angèle Baux-Godard - Elemawusi Agbedjidji

Soliloques site

 La compagnie de théâtre Soliloques, implantée dans la Drôme depuis 2018 et dirigée par l’auteur et metteur en scène Elemawusi Agbedjidji, est vouée à défricher les questionnements d’aujourd’hui, à défendre l’urgence de l’ouverture et de la rencontre à d’autres façons de faire et de dire le monde, de penser et regarder l’autre, à la nécessité d’autres poétiques.

Ainsi, à travers un projet de compagnonnage soutenu par la DRAC AURA, elle invite l’autrice Angèle Baux-Godard à écrire un texte s’inspirant du territoire situé entre Colonzelle et Valaurie.

Cette commande d’écriture, après plusieurs résidences au Cube à Valaurie et ailleurs, à Bruxelles notamment, donne naissance au texte A nos paysages perdus (titre provisoire) qui aborde à travers l’histoire de deux ados des questions telles que l’intergénérationalité, la bétonisation des campagnes et la désobéissance civile.

Lecture théâtralisée, dirigée par Elemawusi Agbedjidji, le 13 mai 2023 à Valaurie

En savoir plus sur la Compagnie Soliloques

ATELIERS : 

Accompagné.es par Elemawusi Agbedjidji, auteur et metteur en scène de la compagnie drômoise Soliloques, les participant.es durant 4 séances s’exerceront à la pratique de la mise en voix d’un texte de théâtre pour aboutir à la lecture publique du texte de l’autrice Angèle Baux-Godard, A nos paysages perdus (titre provisoire), texte écrit pendant une résidence au Cube à Valaurie et s’inspirant directement du territoire, qui aura lieu le dimanche 14 mai 2023 à 17h à Valaurie.

En savoir plus sur les ateliers

2022-2023 - Karnabal

Compagnie Karnabal/Artiste Sandrine Furrer en résidence au Cube

Sandrine Furrer (marionnettiste et metteuse en scène) et Benoît Carpentier (artiste plasticien)
La compagnie Karnabal fouille l’espace public avec une attention toute particulière pour le paysage urbain, ceux qui l’habitent, et leur transfiguration. Elle est animée par un désir de théâtre visuel joyeux et rageur où les jeux de manipulation font leurs lois. Marionnettes, objets, corps (entiers ou morcelés), mots, rumeurs et autres matières souples s’invitent sur sa piste.
Elle articule son champ d’action autour de trois axes : des créations à vocation internationale et libres d’accès pour spectateurs non avertis, des projets in situ (installations, films et spectacles) construits à partir des témoignages des habitants et en étroite collaboration avec des partenaires locaux, et des actions culturelles autour des techniques de manipulation de marionnettes et de l’image.
Elle est basée au Quai, à Pont de Barret dans la Drôme.

Le projet : La Nuit des Chandelles

nuitdeschandelles SITE

"La nuit des chandelles" est une œuvre réalisée in situ avec la complicité de la Maison de la Tour, des habitants de Valaurie, et des enfants de l'école Valrousse. (pour les ateliers réalisés avec les enfants de Valrousse, cliquer ici)
Elle est un volet du « Cabinet Merveilleux » création de la compagnie Karnabal, qui réunira des œuvres réalisées au fur et à mesure des rencontres avec différents sites, et des œuvres passées de la compagnie autour de la thématique de nos croyances.
La Nuit des chandelles, quant à elle, est un parcours immersif et sonore, d'un point à un autre du village, qui nous donnera à écouter un conte d'hiver, librement inspiré des festivités païennes de la Chandeleur.
Nos acteurs ? ce sont ici les murs du village, ses arbres, ses portes, ses recoins, ses failles qui s'éveillent et s'animent pour faire vibrer cette histoire du fond des temps : l'appel du printemps.
Une sorte de carte au trésor sonore, une invitation à se rassembler au cœur de l'hiver, et réchauffer nos imaginaires communs.

Les 2 et 4 février à partir de 18 h. Parcours libre ouvert jusque 20H00. Point de départ : accueil de la Maison de la Tour.

Durée du parcours : environ 40 min
qui se terminera par une collation au café associatif « La Pause »

Benoit Carpentier, création plastique, Vincent Duc, Création sonore, Sandrine Furrer, écriture et mise en espace, Guillaume Cornuel, Reportage dessiné.

en savoir plus sur l'artiste

RESTITUTION : La Nuit des Chandelles - parcours sonore proposé au public le jeudi 2 février (jour de la Chandeleur) et le samedi 4 février

Nuit des chandelles public

Nuit des Chandelles décor

Une vidéo réalisée par l'équipe et qui raconte les différentes étapes de cette "aventure"

2021 - 22 - Virgile Abela

Virgile Abela, créateur sonore

ZEITGEIST #3

A la croisée de l’art sonore, de la musique et de la science, Virgile Abela développe une recherche organologique où le son s’offre en expérience au spectateur dans une poétique du paysage, par l’exploitation de flux vibratoires issus de dispositifs écosystémiques en rétroaction avec le vivant.
Zeitgeist est un projet artistique et sonore en cours de développement, cherchant à transformer les manifestations vibratoires de l’air et de l’eau en objet esthétique, visuel et sonore. Au sujet de l’air, ce projet innove dans l’organologie ancestrale de l’art sonore éolien, consistant à inventer de nouvelles harpes éoliennes d’une dimension inédite, incluant savoirs traditionnels et nouvelles technologies dans leurs conceptions et leurs comportements.
ZEITGEIST # est le concept générique d’une recherche artistique sur l’art sonore éolien débutée en mars 2020, à l’origine d’innovations organologiques, d’installations, de films ou de performances sonores dans le domaine du land art, de l’art plastique ou numérique. Chacune de ses propositions cherche à rendre compte des vibrations du paysage pour les transfigurer en matière esthétique, à l’écoute de l’air du temps.
Après ZEITGEIST #1 (2020) et #2 (2021) investis sur des fleuves à bord de péniches en navigation, la Maison de la Tour accompagne ZEITGEIST #3 en 2022 pour la création d’un nouveau dispositif cherchant à capter le volume atmosphérique de la largeur d’un fleuve, d’un canal ou d’un lac. Sa corde est excitée de manière uniforme sur toute sa longueur et saisit l’entière vibration de l’air qui se déplace sur l’eau, transmise à une membrane dont le son produit est amplifié par un double pavillon acoustique en céramique (cf. photos réalisés au 8Fablab de Crest). Le son émit par ce résonateur est audible depuis les berges et se présente comme une sculpture sonore de Land Art. Un micro écoute son signal audio, et des capteurs saisissent les données climatiques in situ. Ces informations sont envoyées en temps réel dans une salle d’exposition. Dans celle-ci est installé un dispositif inversé, identique à celui du paysage : une long string, une membrane et un double pavillon en céramique. Le signal audio capté en pleine nature est amplifié par un électro-aimant qui excite la corde pour (re)faire sonner le dispositif. Ainsi, l’œuvre propose au public l’extirpation sonore des vibrations du paysage et en offre le résidu de sa propre entropie dans une forme d’ubiquité synesthétique, comme un miroir de notre empreinte sur le monde, ou du moins, comme une image du corps que nous constituons avec le paysage.


Photos réalisées au 8FabLab

8 FABlAB Virgile

8 FABLAB réal et détails


Partenaires :

ZEITGEIST est soutenu par la Plateforme MAS (Musique – Audio – Son) dans le cadre d’une résidence art-science avec des chercheurs du LMA - Laboratoire de mécanique et d’acoustique - du CNRS à Marseille et est accompagné par le 8fablab - Drôme à Crest, pour l’impression 3D des pavillons en terre cuite. Ce dispositif représente une véritable recherche théorique, technique et artistique dont l’aboutissement se fera en plusieurs étapes, entre 2022 et 2025.

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2022 - Anne Pontet

Anne Pontet

Le Jardin des dons

Vivant dans le sud de la Drôme, Anne Pontet, au cours de ses randonnées a rencontré de nombreux sites archéologiques et vestiges gallo-romains elle s'est intéressée à leur histoire et également aux légendes qui les accompagnent bien souvent.
Des autels votifs portant chacun une inscription que l'on peut découvrir entre autre dans l église de Sainte-Jalle et l'église Saint-Michel à la Garde Adhémar lui ont inspiré une série de dessins/empreintes réalisés directement sur leur face antérieure.
Sa rencontre ensuite avec le site du Val des Nymphes a été pour elle le déclencheur d'un projet multiforme de création contemporaine en écho à l'histoire.
C'est ainsi que, par le dessin à partir non seulement des autels votifs mais aussi sur des arbres en référence à la dimension sylvestre du Val des Nymphes, elle a entrepris ce travail.
C'est ainsi également que lui est venue l'idée d'y créer une installation prenant la forme d'un jardin éphémère dont le dessin rappelle le plan d'un sanctuaire gallo-romain.
Ces sanctuaires (par exemple au Chastellar et à Lachau) accueillaient des ex-voto, de nombreux dons aux dieux et aux déesses.
Des dons, beaucoup de dons c'est pourquoi ce jardin éphémère s'appelle « Le Jardin des Dons »

 

Projet d'installation au Val des Nymphes - La Garde Adhémar

Projet Val des Nymphes

 

Installation réalisée

Val des Nymphes jardin des dons réalisé

Jardin des dons Val des Nymphes réalisation

2022 - Anne Pontet Jardin des donsL'exposition éponyme à la Maison de La Tour à Valaurie présente ses dessins/empreintes, un travail photographique, et de nombreuses petites céramiques qui sont ses ex-voto d'aujourd'hui, présents également dans le jardin éphémère du Val des Nymphes et reliant ces deux lieux.

expo site résidence

Les rencontres et échanges avec Françoise et Bernard Hernandez, historiens, ainsi que Jean Claude Mège, archéologue et directeur du musée d’archéologie de Nyons, ont permis de nourrir, d’enrichir ce projet, de mieux connaître l’histoire archéologique de cette région.

Evénement associé le 16 septembre, au Val des nymphes, sur la commune de la Garde-Adhémar
L'exposition Le Jardin des Dons donnera lieu à une conférence-table ronde sur le thème « Art et Archéologie/ passerelles entre fiction et réalité » en collaboration avec des conservateurs de musées archéologiques, d’historiens et artistes travaillant sur des thèmes semblables.

Les partenaires

logos partenaires anne pontet

En savoir plus

2022 - Elise Vigneron

Elise Vigneron, marionnettiste

CDDV 150  Résidence en partenariat avec le Centre Dramatique des Villages du Haut Vaucluse

Elise Vigneron, formée aux arts plastiques, au théâtre et au cirque, diplômée de l’école nationale supérieure des arts de la marionnette, est venue en résidence au Cube, en partenariat avec le Centre dramatique des villages du Haut Vaucluse pendant toute la dernière semaine de Janvier.
Elle travaille sur un texte de Virginia Wolfe « Les Vagues ». La première étape, objet de cette résidence à Valaurie, est le travail sur le texte qu'il faut réduire, réduire, sans en altérer ni la beauté ni le sens !
S’ensuivra une deuxième étape, à Aix en Provence, pour la partie technique. Le choix a été fait d’utiliser des marionnettes de glace, qui au fil du spectacle, se transformeront en eau, en vagues. La marionnette sera lourde et tout un tas de mécanismes, contrepoids notamment, sont à prévoir pour aider les marionnettistes dans leurs déplacements et manipulations.
La troisième étape consistera à travailler sur la mise en scène pour une présentation de la création au Théâtre des Bernardines à Marseille en Octobre 2023. Marionnettes de glace et marionnettistes à vue : l’un étant le double de l’autre, pouvant se (con)fondre.

En savoir plus sur ce projet "les vagues" ici

Cette première résidence à Valaurie, Elise a souhaité la clôturer en proposant un atelier de découverte de la marionnette, en particulier la marionnette japonaise Bunraku. De grande taille, elle est manipulée à vue par trois marionnettistes à vue.

En savoir plus sur l'atelier ici - En savoir plus sur l'artiste ici

 

 

2021 - Linda Sanchez & Baptiste Croze

Sculpture dans le paysage

Linda Sanchez & Baptiste Croze

Un projet en construction sur le territoire, à suivre sur les sites de Angle Art Contemporain/Saint Paul Trois Châteaux, la Maison de la Tour-Le Cube/ Valaurie et Atelier Chroma/Saoù
collaborations, actions, outils, rencontres, marches, situations, sons, gestes,récits, pratiques, savoirs, imbrications, paroles, dessin, bazar, collage, capture, trace, image, contraste, amalgame, mémoire, sensible, terres, formes, convexe, temporalités, entrelacement, motif, recherche, hasard, regard…

Les deux artistes appréhendent le territoire comme un carnet de création, un espace de sculpture, un atelier. A travers différentes interventions et actions, ils aimeraient mettre en lien leur gestes, leurs pratiques, leur outils, leur univers avec ceux du territoire drômois, dans toutes ses qualités et dimensions. Ils envisagent plusieurs collaborations et rencontres (agriculteurs et paysans, randonneurs, éleveurs et bouchers, tailleurs de pierre…). Des échanges, des expériences et des partages, qui génèreront aussi des espaces de récits, et qui pourront constituer une publication, éditée à l’issue de la résidence.
Le programme fera l’objet d’invitations et d’appels à participation
pour suivre la résidence et avoir des moments en direct, rendez-vous sur le blog. https://la-residencemissiondrome.tumblr.com/

Mise en oeuvre du projet à Valaurie

résidence mission installation fresque

Deux "lieux" ont été retenus :

- d'abord le panneau sur un mur, place du Puits (voir détails ci-dessus)

- puis un panneau de taille plus modeste sur la place de l'église

les 2 photos

Mise en place d'un nouveau poster

Plus tôt que prévu, d'abondantes pluies ayant décollé le premier poster, le choix n°2 des habitants a été mis en place le jeudi 23 septembre

Pose poster 2

Détour remarquable

Dans le cadre de la 6ème édition de Détours, dans une nouvelle forme (Détours plante sa tente au camping de Saint-Paul-Trois-Châteaux), carte blanche était donnée à nos 2 artistes. Leur choix s'est porté pour une intervention avec des jeunes artistes diplômés ou en fin d'études de l'Ecole des Beaux Art d'Annecy, au Musée de la Mémoire Agricole d'Aiguebelle.
Chacun s'est approprié les vieux outils nécessaires à la réalisation d'une structure. L'une d'elle a choisi la forge, etc... De nombreux outils n'ont pas été utilisés, notamment pour le bois, le cuir, etc... Ce sera peut-être l'objet d'un partenariat entre le Musée et la Maison de la tour/le Cube et les Ecoles de Beaux Arts.
Ci-dessous, deux sculptures réalisées en plâtre (préparation de la base au "tournebroche"), des fils à plomb réalisés à partir d'empreintes d'index, etc...

Mémoire agricole

Belle réussite que cet après-midi là, étape de Détours, où deux générations à l'opposé : des plus de 75 ans d'un côté et des jeunes de 25/30 ans de l'autre unis et complices dans une émulation de créations artistiques.

Fin de la résidence : RESTITUTION à ANGLE avec une exposition qui se tient du 16/11/2022 au 16/01/2023

 

 logo résidence mission 2021

2021 - Ursula Caruel

PROPAGATION

Ursula Caruel


Restitution publique du 1er au 30 juin à la Maison de la tour
Le processus de création d’Ursula Caruel passe par l'observation du végétal environnant les lieux où ses installations sont présentées. Elle défend un art local et nomade où la question de la mise en vie du dessin est primordiale.
Passionnée de botanique, elle étudie les processus de croissance du vivant pour en dupliquer la nature créative. Le dessin devient bio-mimétique et les espaces d'exposition des moments d'équilibre entre le geste et le silence.
L'exposition performatrice PROPAGATION entraîne le visiteur à re-voir la nature qui l'entoure avec les yeux de l'artiste. Des focus sur des paysages en noir viennent s'installer dans les salles de la Maison de la Tour à Valaurie du 1er mai au 30 juin 2021.
A travers une installation de dessins, un environnement sonore et une vidéo, Ursula Caruel fait entrer le paysage de Valaurie dans le dessin contemporain.
PROPAGATION nous parle du minuscule et des grands mystères de la vie qui font qu'une seule graine peut contenir mille forêts. Les processus naturels sont alors pris à partie pour devenir mécanismes créatifs : accroissement, semence, germination, répétition du geste.
Celui-ci sort du cadre classique de l'accrochage et se propage dans l'espace jusqu'à devenir un monde visuel et sonore. Elle multiplie les regards et les interprétations et nous emmène dans une balade végétal poétique.

photos oeuvres Ursula Caruel

Sa résidence est associée à des ateliers scolaires (Ecole de Valrousse à Valaurie/Roussas, collège Jaume à Pierrelatte https://college-jaume-pierrelatte.web.ac-grenoble.fr/

Ursula Caruel a été interviewée par Anne-Marie Liautard pour parler de sa résidence au Cube et de l'exposition qui en résulte, à la Maison de la tour. Ci-après son texte :

Ursula Caruel
Propagation
L’histoire d’Ursula avec le végétal s’enracine dans l’enfance. Issue d’une famille de paysans, elle est attentive depuis toujours à ce qui pousse, fascinée par les végétaux, leur naissance, leur croissance, leur façon de s’inscrire dans notre espace, de s’entrelacer à nos vies.
Venue à Valaurie bien des fois et à toutes les saisons pour préparer sa résidence, elle a été frappée par la présence du végétal dans le village. A Valaurie, Les plantes sont aux fenêtres, sur le pas des portes, dans les jardins et dans les rues, incrustées dans les murs, entre les pavés, vigoureuses et à moitié contenues. La colline commence dès les dernières maisons. Cela fait à ce village très minéral comme un vêtement frémissant, changeant avec les saisons, qui l’ensauvage et pourtant l’adoucit.
L’installation qu’Ursula nous donne à voir et qui est une première dans son travail, rend compte de cette vision. Elle n’aurait pu se construire ailleurs qu’à Valaurie et à la Maison de la tour, espace compliqué avec ses escaliers, ses salles, ses recoins et son puits de lumière, ce lieu où une plante peut s’enraciner dans l’ombre puis croître vers le jour et le ciel.
Bien souvent la pratique artistique relève de l’expression d’un souvenir récurrent, obsessionnel, parfois traumatique que l’artiste conjure au moyen de son art. Ursula cite en référence l’oeuvre de Sophie Calle ou celle de Roman O’Palka, ce peintre qui se photographie chaque matin dans une démarche qui comptabilise le temps vécu jour après jour.
Ainsi chaque année, dans la maison de son arrière grand-mère, un lieu refuge pour elle, Ursula retrouvait la cabane que son grand-oncle avait construite pour les petits-enfants en tressant les branches vivantes d’une vigne vierge. Une cabane…. Un lieu bien à soi, un réduit où l’on se blottit, où les adultes ne peuvent entrer. A l’automne, la cabane semblait s’écrouler : les feuilles tombaient dévoilant un squelette de branches nues, pitoyable.Mais au printemps suivant, les branches se couvraient de bourgeons, puis de larges feuilles où l’enfant pouvait à nouveau se nicher.
Cette cabane, Ursula l’a reconstruite pour nous en doublant les murs épais de la Maison de la tour d’une frissonnante toison de six mille feuilles découpées puis collées une à une.
L’art d’Ursula c’est le dessin, elle en garde les codes : le papier, le blanc, le noir le gris, l’élan du trait qui se retrouve dans la trajectoire des branches. Elle
dessine ainsi sa cabane en trois dimensions pour nous y convier. Elle nous y conduit de saison en saison, depuis la branche nue de l’hiver à la jeune feuille blanche du printemps, puis à la large feuille d’été d’un gris argenté lumineux, jusqu’à la feuille d’automne noire qui bientôt tombera …
Ce cycle, qui est celui de la vie même, se reproduira encore et encore comme court sur le papier le crayon obstiné de l’artiste qui tente de dessiner le vivant.

AM Liautard, Valaurie, le 28 mai 2021

En savoir plus sur Ursula Caruel

2020 - Rodolphe Hammadi

Des origines à nos jours

Rodolphe Hammadi

Lorsqu’il a visité le site de la Grotte Mandrin à Malataverne, cet artiste a apprécié les méthodes de travail des scientifiques : carottage minutieux du terrain, examen à la loupe des couches superposées, inventaire précis de ce qu’elles contiennent : traces et vestiges humains, animaux, botaniques, géologiques, accumulés pendant des milliers d’années en strates successives d’occupations, puis de civilisations… C’est cet empilement ou chaque élément a sa place et sa raison d’être qu’il veut reproduire : superposer ce que recèle le terrain depuis des millénaires, souches, terres, roches, avec des artéfacts d’éléments de fouille reproduits par une imprimante 3 D, puis amener peu à peu, au sein de l’œuvre, des objets plus récents qui font le quotidien des occupants du site aujourd’hui (habitants de Malataverne).
« Mon projet est très simple, il s'agit d'aller dans le sens inverse des scientifiques, ils sont partis de 1990 pour arriver à moins 50 000 ans.
Grâce aux scans 3D de la couche stratigraphique, aux objets archéologiques expérimentaux, je partirais de moins 50 000 ans pour arriver à 2021 avec les objets et les histoires des Malatavernois, de Valaurie et peut-être de bien d'autres objets et notamment ceux que j'ai sollicités auprès du Musée de la Chasse et de la Nature à Paris. » R. Hammadi

Hammadi

Plus sur l'exposition en suivant ce lien : https://malataverne.fr/la-maison-de-la-tour-expose-la-grotte-mandrin/

Rodolphe Hammadi est intervenu en 2019 dans le cadre d'atelier avec une classe du Lycée Gustave Jaume - Pierrelatte.
En savoir plus sur cet atelier

2022 - actualités : une importante découverte à la Grotte Mandrin

lire l'article du Dauphine (édition du 11/02/2022) en cliquant ici

En savoir plus sur Rodolphe Hammadi

2020 - Nadine Lahoz-Quilez

Fascias, un nouveau visage corporel

Nadine Lahoz-Quilez

"Nadine LAHOZ-QUILEZ développe un travail complexe, mais d’une grande cohérence. Par strates, par couches, ses œuvres nous lient à l’intimité, la nôtre, celle de l’autre. Elle questionne le corps, cette enveloppe, peau, membrane qui protège et enserre une multitude de territoires pour certains encore inconnus. La peau, les cellules, les cheveux, le cerveau, les os, le cœur, les muscles… autant de matières qui constituent chacun d’entre nous. Mais comment se font les connexions entre tout cela, comment le lien se fait entre le ressenti, les sentiments, les sensations et cette matière du corps ? Cette mise en réseau, de fluides, de flux, d’énergie, véhicule des situations induites qui traduisent des états intimistes et interrogent la conscience de soi et la re-connaissance de l’autre". Christel Roy Responsable du Pavillon de Vendôme Musée d’Aix-en-Provence
Dans sa résidence au Cube, Nadine LAHOZ-QUILEZ propose un nouveau paysage corporel à travers les tissus conjonctifs, appelés fascias. Les fascias représentent l’ensemble des tissus qui enveloppent la majorité des structures du corps : organes, muscles, nerfs, os, vaisseaux sanguins. Ils séparent et connectent toutes ces structures entre elles. Comme une vaste toile, le fascia relie la tête aux pieds et la profondeur à la superficie.
L’artiste aborde cette recherche comme une construction par strates qui interagissent entre elles, métaphore du corps pensé dans l’épaisseur.

NLQ fascias

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2019 - 2020 - Benjamin Just

Forêt résiliente 2020

Benjamin Just

en partenariat avec le SCAN Auvergne Rhône Alpes (Fonds de soutien à la création numérique)
Lancé sur l’idée de redonner vie à la forêt française, ce projet allie un travail de sculpture de la matière bois à celui de la sculpture sonore et de la mise en lumière. Dans la création de cette nouvelle pièce, l’artiste ouvre les champs de la sculpture à ceux du mouvement.
Par un travail de programmation, de mécanismes et de moteurs, il donne à voir des rondelles de bois alors inanimées qui se mettront à onduler en rythme.
Cette installation interactive fortement ancrée dans une pratique de l’art numérique questionne nos techniques sylvicoles mais aussi nos modes de consommation et leurs marchés parallèles. Installation artistique, ce travail prend appui sur de nombreuses recherches scientifiques, ethnographiques, sociologiques et économiques autour de la filière bois ; de sa provenance et son impact écologique. L’enjeu est bien là de parler de la matière, de sa vitalité et de sa beauté, tout en appuyant là où cela fait mal, là où « rien ne change et nous restons sur nos même modèles ».
Le numérique intervient là comme une partition et un chef d’orchestre donnant vie aux arbres ou les coupant de cette respiration. Le travail présenté est à l’état de recherche, introspection dans les questionnements artistiques qui révèleront dans quelques mois une toute nouvelle création.
Dans ce projet de redonner vie à la forêt Française, le numérique est le cœur "discret" de cette installation sur la matière. Une carte interactive comme partition, un programme informatique comme chef d’orchestre et des disques de bois comme musiciens. Voilà le programme de ce concerto pour tronc d’arbres.

prototype foret

Prototype - Respirez la forêt :  2017, Chêne, contreplaqué, arduino, capteur, moteur, haut-parleur, ABS - Dimensions variables

En savoir plus

2019 - Anne Rapp-Lutzernoff

Ecrivez-vous de partout :

Anne Rapp-Lutzernoff

en partenariat avec le conseil départemental de la Drôme
En Plein Milieux est une proposition d’installer de nouvelles géographies de parcours entre les spécificités des territoires ruraux et le travail des artistes sur ces espaces. En partage avec les habitants (cf. http://www.detournumerique.com/en-plein-milieux).
Dans ce cadre de création, ANNE RAPP-LUTZERNOFF, poète, a convoqué les pratiques d’écriture autour d’une thématique commune ‘’Ecrivez-vous de partout’’. Au final, entre ateliers d’écritures, lectures événements et rencontres éditoriales sur différents lieux à différents moments, elle dresse sous forme de petits portraits/croquis poétiques de lieux et de personnes, un guide géopoétique surprenant du territoire.
Pour connaître les Rencontres & lieux remarqués sur le cheminement d’Anne Rapp-Lutzernoff, se reporter à la carte numérique http://www.detournumerique.com/en-plein-milieux. Il en résulte une mosaïque de portraits poétiques écrits en Auvergne-Rhône-Alpes et à Avignon
à feuilleter en ligne https://parcourspoetiques.wixsite.com/ecrivezpartout.
Pour lire les Portraits Poétiques de lieux, de personnes, de saisons, d’animaux, écrits par ANNE RAPP-LUTZERNOFF, commander à la Maison de la tour son recueil de poèmes ‘’ Ce mouvement vers’’ Editions Entrelacées (prix 12€).

Anne et Eric

Restitution poétique musicale le 26 octobre 2019 à la Maison de la Tour
Anne Rapp-Lutzernoff et Eric Longsworth au violoncelle

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2018-2019 - Territoire dansé

Territoire dansé, Laurence Cuny & Caroline Fontana

en partenariat avec le DICREAM (Dispositif pour la création artistique multimédia - CNC)

Avant la pièce  L'AGE DU SLOW 'proposée par la Comédie de Valence, le 19 septembre 2019, un débat a été animé par Radio M en présence des 2 artistes et de Christophe Apprill, sociologue et chorégraphe-danseur. Pour écouter le débat, suivre ce lien

APPRILL 2018, les mondes du bal (cliquer ici)

Territoire dansé est issu d’une recherche sur le bal, au sens de rassemblement pour danser. Il s’appuie sur des rencontres avec des danseurs ou anciens danseurs, des musiciens de bal, des organisateurs d’événements et des enregistrements de pratiques de danses partagées, sur le territoire de la Drôme.
Quelles sont les danses pratiquées ? D’où viennent-elles ? Comment se transmettent-elles ? Où se retrouve-t-on pour danser ? Quels déplacements effectuent les danseurs ? Le projet a une dimension historique et patrimoniale, il s’intéresse aussi à la danse comme expérience particulière de la relation à l’autre, corporelle et sensuelle.
Territoire Dansé s’appuie sur des enregistrements réalisés entre septembre 2016 et juin 2018.  A partir de ces matières enregistrées s'est dessiné progressivement un “territoire dansé”, matérialisé sous la forme d’une carte numérique.
Sur la carte numérique de Territoire dansé, vous pourrez parcourir les grands thèmes qui ont émergé de l’exploration des danses partagées dans la Drôme. Ces thèmes : CIRCULATIONS / HISTOIRE/MIGRATIONS / L’ESPACE DU BAL / LES CORPS DANSANTS (l’apprentissage et la relation dansée) / DES MOMENTS EXTRAORDINAIRES / FAIRE COMMUNAUTE / UNE PASSION ORDINAIRE, transcendent les styles de danses pour aller vers une expérience commune.
Pour visiter Territoire dansé depuis un ordinateur ou à partir de votre smartphone, vous pouvez suivre un parcours guidé d’une heure avec une sélection de capsules sonores ou entrer dans la matière sonore en parcourant la carte, par le choix d'une danse, d'un lieu, ou d'une thématique.

Vous pouvez accéder également à la carte pleine page ici (cliquez)

Comment explorer Territoire dansé :

  1. Cliquer sur le player et entrer sur la carte sensible du Territoire dansé. Cette action déclenchera l’écoute d’un parcours guidé de 24 capsules pour une durée de X minutes.
  2. Vous promener sur la carte et cliquer sur les titres des capsules qui vous inspirent
  3. Choisir une danse pour afficher une playlist de capsules liées à cette danse (code couleur ???)
    1. Bal populaire et moderne
    2. Danses de salon
    3. Hip hop
    4. Country
    5. Danse contact
    6. Danses latines
    7. Folk trad
    8. Tango argentin
    9. Techno
  1. Choisir une zone géographique pour afficher une playlist de capsules liées à cette zone géographique
    1. Drôme des Collines
    2. Drôme provençale
    3. Vallée de la Drôme -Diois
    4. Royans-Vercors

Il y a au total 86 capsules réparties sur l’ensemble de la carte pour un peu plus de 4 heures d’écoute.

L'enquête de terrain, à l’origine de Territoire dansé, ainsi que la réalisation des capsules sonores, ont été soutenues par le Conseil départemental de la Drôme,  la DRAC, dans le cadre de l'appel à projets “Mémoires du XXe siècle” avec l’aide à la diffusion de Radio Saint Ferréol (Crest) et Danse au fil d’Avril.

La Maison de la Tour/le Cube, à Valaurie dans la Drôme, a accompagné Territoire dansé dans sa forme numérique de janvier 2017 à septembre 2019 dans le cadre d’une résidence de création, soutenue par le Dicréam, la Région Auvergne Rhône-Alpes, le Département.

Débat "projet de création sonore et numérique" en préalable à la pièce de théâtre présentée par la Comédie itinérante de Valence : le jeudi 19 septembre à 18h à la Salle Lucie Aubrac (sur réservation) en présence des artistes et de Christophe Apprill, sociologue de la danse

En savoir plus sur les artistes
 

2018-2019 - Isabelle Dehay

Isabelle Dehay

Artiste multimédia, Isabelle Dehay mène une recherche expérimentale sur l’image en mouvement. Elle réalise ses installations filmiques en développant ses propres programmes numériques. Ce travail lui permet d’aborder la temporalité d’un film autrement que linéaire : montage aléatoire, éclatement ou multiplicité du scénario en interaction avec des évènements extérieurs, musicaux ou scénographiques prenant en compte la temporalité du spectateur.
Tournée vers l’international, amorce du projet Paysage Dpi, elle a été lauréate en 2014 de l’Institut Français pour une résidence de création en Acadie. Au Canada, son travail a également été exposé en 2011 à l’Art Gallery of Nova Scotia à Halifax. En 2017, son travail a été présenté dans l’exposition VERDURES, du tissage aux pixels au Musée Bargoin, en collaboration avec le festival VIDEOFORMES de Clermont-Ferrand.
En 2018, elle a été lauréate d’une résidence Hors-les-murs à Hangar à Barcelone, en collaboration avec la Casa de Velázquez à Madrid où elle exposé son travail.
Elle privilégie dans son travail le contexte de diffusion, l’implantation sur le territoire, l’échange. Ses réalisations peuvent alors être lues comme des œuvres in situ, résultant de l’énergie d’un lieu et de ses rencontres.
Elle a réalisé de nombreux courts métrages en 16 mm, des pièces vidéo et d'art numérique, ainsi que des performances souvent associées à une recherche sonore, enrichies de rencontres avec des artistes influencés par les musiques improvisées et le jazz. Elle a co-écrit plusieurs spectacles avec des compositeurs contemporains : Ophélia’s gaze, opéra contemporain de Steve Everett (Atlanta, EU en 2008), Buenos Aires Extrema, sur les compositions d’Arturo Gervasoni (Argentine, 2010), Immensity of The Territory (2013).
Sensible à créer des passerelles entre le cinéma d’artiste à caractère expérimental et l’art numérique, elle transmets son propre regard en intervenant régulièrement sur des projets de sensibilisation au travail d’écriture vidéo et multimédia (château d’Oiron, Centre d’art contemporain, Centre des Monuments Nationaux, Mire, association nantaise de cinéma expérimental, et également sur les dispositifs d’éducation à l’image mis en place par le Conseil Départemental de Loire-Atlantique, collège au cinéma et plasticien au collège).

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2018 - Eric Longsworth

Eric Longsworth

Création d'un nouveau Trio, Eric Longsworth avec Dramane Dembélé et Gregory Dargent

Trio Eric Longsworth au Cube

Rencontre de trois musiciens issus d’univers artistiques et de variations musicales qui donnent vie à un kaléidoscope culturel aux accords inédits.
Le violoncelliste Eric Longsworth avec ses complices Dramane Dembélé, à la flûte traversière africaine, au tama et Ngoni et avec Grégory Dargent au oud seront en travail de création toute la semaine entre Valaurie au Cube et Chantemerle lès Grignan.
Des accords qui feront écho dans toute la Drôme.
Ils interviendront au Groupe Scolaire VALROUSSE, le jeudi 24 mai, en début d'après midi.
Samedi 26 maiPlace Lucien Duc (face au Point Info) à Valaurie, à 19h une rencontre apéro-échange est prévue avec les musiciens pour celles et ceux qui souhaitent partager un moment d’amitié.
En collaboration avec l’association de la Maison de la Tour, La Mairie de Valaurie et Passé Minuit en Accords.

Contact Production : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  - Pour en savoir plus sur Eric Longsworth

2018 Lynn Pook

Lynn Pook

A l’occasion d’une sortie de résidence locale, finalisation, après quatre ans de gestation, du contenu audio-tactile ORGAN, avec le musicien Valentin Durif. A découvrir le 23 mars 2018 de 17h00 à 21h00 à Barnaves.

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2017 - 2018 A.I.L.O

A.I.L.O

Après l’exposition « Light is more », titre clin d’œil au fameux « Less is more » de Ludwig Mies Van Der Rohe. La résidence, comme un prolongement des travaux précédemment réalisés, permet une recherche au cœur de notre perception, une quête d’essentiel et de pureté dans les lignes, tout en allant vers le monumental. Cela permettra au spectateur d’être au cœur d’une expérience sensorielle. Entre techniques numériques, volumes et jeux d’optique. Travail de construction, recherche sur les contrastes, l’opacité, la profondeur, l’infini, la perte de repère, le pouvoir d’un miroir, d’une source lumineuse, d’un son. Tout est histoire de sens, chercher à créer un Tout.

Pour en savoir plus sur A.I.L.O

2017 - 2018 Bernard Pourrière

Installation sonore, vidéo, performance

Bernard Pourrière

Le corps est devenu un lieu d’interrogation, dans une quête de la connaissance de soi. L’attention au corps est devenue un outil essentiel de l’exploration des mondes à la fois psychiques et physiques des individus.
Le projet proposé est un travail « in situ », prenant en compte le potentiel et les partenariats que suggèrent le territoire, les nombreuses entreprises visitées ont guidé mon choix. Toujours dans l’idée de questionner le corps dans ses gestes et ses mouvements, j’ai choisi de travailler sur les gestes du travail à l’usine, et de la confrontation de l’homme et de la machine. A l’heure où la robotique envahissante se positionne dans tous les secteurs, le corps va t’il se transformer, voir devenir hybride pour s’adapter aux conditions de travail ?

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2016 - 2017 PetraH

PetraH

association de deux artistes plasticiens numériques : Petra van der Meijden et Hans Pronk

Avec leurs projets ils explorent le monde numérique en particulier la façon dont le numérique change l'interaction entre les gens, la nature et la société.
La nature est un thème principal dans leur œuvre. Plutôt que de perte et de disparition, ils aimeront parler de la vitalité et de la résilience de la nature. Son ressort incroyable transparaît dans de multiples petits éléments qui nous entourent.« Fossiles numériques » est le thème de leur résidence.
Pour éviter qu’il ne reste que des emballages comme traces de notre époque, les artistes proposent de créer des fossiles, mémoires/souvenirs des gens du territoire de la Drôme du sud, à l’intention des générations futures. Ces fossiles seront conçus à partir des technologies numériques et sauvegardés  dans le monde digital. Choisis par la population, adultes et enfants, ils constitueront grâce à l’intervention des artistes ; une œuvre à part entière.

septembre 2016-17

Pascale-Louise, céramiste avec la collaboration de Marine Favennec, architecte

Voie douce

La résidence au Cube est l’occasion de mener un travail suivant deux grands thèmes : l’artisanat et l’urbanisme rural.
Pascale-Louise, céramiste et Marine Favennec, architecte, ont en commun, au delà de leur relation mère-fille, une approche sensible des milieux dans lesquels elles évoluent, une relation sensorielle à la matière et aux espaces. Elles ont choisi de mettre en commun leurs approches et leurs compétences, le temps de "Voie douce", leur résidence au Cube.  Ce travail à quatre mains s’articulera autour de la « matière terre » et de toutes ses transformations (terre cuite, pisé, porcelaine, céramique,…) et d’une thématique liée spécifiquement au territoire de Valaurie : la future voie cyclable, “Voie douce”,  reliant Nyons à la Viarhôna, véritable lien territorial avec la vallée du Rhône. Des ateliers permettront d’associer la population locale à cette démarche.

2016 - Emilie Losch, plasticienne 2016

Emilie Losch, plasticienne

Après un premier cursus aux Beaux Arts de Montpellier où elle développe un travail de peinture et de photographie, Emilie Losch rejoint les Arts Décoratifs de Strasbourg où elle se confronte à différentes techniques liées à l’objet. Sa formation polyvalente et transversale lui permet aujourd’hui de transformer la matière brute pour réaliser des projets à la frontière de l’art, de l’architecture et du design. Du plan au volume, de la maquette à l’installation en passant par l’objet à porter, le travail d’Emilie tente de confronter autrement le regard et le corps du spectateur à l’espace environnant.
Ce qui interpelle l’artiste en amont de sa création, c’est la notion de « construction », comment les choses fonctionnent, s’agencent, croissent et existent. Son intérêt se porte sur la production de l’homme (urbanisme, architecture, objets, machines...) mais aussi sur celui de la nature (cellules, ossatures, atomes, cosmos...). Les mathématiques font partie de son champ d’investigation pour leur potentiel esthétique et le rôle qu’elles jouent dans notre compréhension du monde (géométrie, volumes, fractales...). À partir d’observations et d’interprétations plastiques, elle tisse ensuite des liens entre micro et macro, sérialité et unicité, et effectue des hybridations entre des domaines a priori dissociés pour créer un univers sensible qui invite parfois au toucher.

2015 - La place des machines dans nos vies, Elfi Exertier

La place des machines dans nos vies

Elfi Exertier, plasticienne

Elfie Exertier travaille sur la place des machines dans nos vies. Elle croise une approche liée au monde du travail mais aussi à celle du monde domestique régi par la régularité des gestes de commande ou de télécommande, avec son travail sur la mémoire biologique. Par là elle aborde en particulier le problème des personnes désorientées en souhaitant construire une expérimentation en Maison de retraite.
Durant sa résidence, Elfie Exertier souhaite d'une part intégrer des lieux d'écoute te de recueil d'expériences, d'autre part trouver des compétences lui permettant de réaliser les objets « mécaniques » envisagés : "gant de paresse"», "vélo à bulles"».

En savoir plus Elfi Exertier

 

Le projet d'Elfi Exertier se poursuit et continue sa route. La preuve en est sur cet article paru dans la revue QUI + EST

2015 Boîtes, livres et constructions - Sylvie Garraud, plasticienne

En 1990, à l'occasion d'un échange avec un collectif d'artistes Sylvie Garraud a été amené à explorer les possibilités d'un objet articulé et évolutif : cartons pliés, boites etc.
A travers leurs multiples variations, ces objets s'adressent à un public d'enfants et d'adultes, avec sans doute toujours en arrière-plan un esprit de jeu et une référence à l'histoire de la peinture abstraite. Les premières boîtes conçues contenaient potentiellement le principe du livre, de l'architecture, de la sculpture, du jeu d'enfant. Les objets actuels témoignent d'un chantier permanent, des invitations à interpréter et « à trans-former» : passer d'une forme à l'autre et passer d'un sens à l'autre de la même forme par la manipulation de l'utilisateur mais aussi à travers les modifications de la taille, du matériau, de la découpe.
La résidence au cube vise deux objectifs. Le rapprochement avec des entreprises, permettant d'envisager les possibilités d'un procédé de façonnage pour des formes plus abouties. D'autre part, l'identification de possibilités de diffusion élargie.

En savoir plus sur Sylvie Garraud

2015 - Projet ORGAN, Lynn Pook

Installation visuelle, sonore et tactile

Lynn Pook est très étroitement associée au développement du projet territorial « Art, culture et technologies numériques en milieu rural » porté par la Maison de la Tour - Le cube. Elle est directement impliquée, elle-même, dans des actions culturelles relevant d’événements ou de coopération d’acteurs. Son œuvre suppose un rapport étroit avec l’usager-visiteur habitant ou touriste. L’usage des technologies numériques est présent sans rendre l’œuvre complexe dans son approche. Enfin la production de l’œuvre suppose une collaboration du type artiste-entreprise.
Sa résidence au Cube vise avant tout le prototypage professionnel de l’œuvre et de son usage.

En savoir plus sur Lynn Pook
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